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Lycée

octobre
11
2023

BIA promotion 2023-2024

Les cours de BIA ont repris ce mercredi 11 octobre. Pour l’occasion, les élèves de la promotion « Jacqueline AURIOL », accompagnés de Mme Arnaud et M. Béranger, ont visité l’Aérodrome Les Pujols : découverte des locaux, rencontre avec le détachement aérien de gendarmerie qui intervient pour les sauvetages en pleine montagne, visite de la Tour de contrôle.

Une belle entrée en matière pour un parcours qui va se dérouler sur 25 semaines jusqu’à l’examen qui aura lieu fin mai.


Jacqueline Auriol, née Jacqueline Douet le 5 novembre 1917 à Challans (Vendée), est une aviatrice française. Elle est la deuxième femme pilote d’essai en France, après Adrienne Bolland.

Jacqueline Auriol apprend à piloter sur un biplan Stampe et obtient ses brevets, premier et second degrés, en 1948. L’aviation devient alors une passion et elle passe à la voltige aérienne pour se perfectionner.

Le 11 juillet 1949, elle est victime d’un accident sur la Seine entre Meulan-en-Yvelines et Les Mureaux, alors qu’elle est copilote d’un prototype d’hydravion construit par la Société de Construction Aéronavale. Lors de ce vol d’essai, l’appareil vole trop bas, et sa coque touche l’eau brutalement. Des trois passagers présents à bord, Jacqueline Auriol est la plus grièvement blessée : elle a plusieurs fractures du crâne et est défigurée. Elle subit en deux ans une vingtaine d’interventions chirurgicales effectuées aux États-Unis. Avec beaucoup d’obstination, elle se remet à piloter, passera ses brevets militaires, de vol à voile et d’hélicoptère.

Le 21 décembre 1952, elle bat un record de vitesse féminin sur avion à réaction Mistral à la moyenne de 855,92 km/h. L’Américaine Jacqueline Cochran lui reprend ce record le 20 mai 1953 à 1 050 km/h.

Le 15 août 1953, Jacqueline Auriol est la première Européenne à franchir le mur du son.

En 1966, Jacqueline Auriol bat un nouveau record entre la France et la Côte d’Ivoire. Une grande réception lui est réservée par le président Félix Houphouët-Boigny.

Jacqueline Auriol meure le 11 février 2000 dans le 4e arrondissement de Paris. Elle est inhumée au cimetière de Muret, dans le même caveau que son beau-père et son mari.