Bonjour à toutes et à tous,
Cet édito va vous parvenir deux semaines avant Pâques. Ce temps est aussi celui du « partage avec les plus pauvres ».
« Partage ton pain avec celui qui a faim, et fait entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. »
(Esaïe, 58,7)
Extrait de l’Ancien Testament, ces écrits sont terriblement d’actualité. Femmes, enfants, personnes âgées fuient l’Ukraine sans bien savoir quand ils pourront rentrer. Tous ces êtres, migrants, sdf et autres ont besoin aussi d’Amour, de Tendresse. Comme le petit enfant qui vient en ce monde pour être entouré de chaleur, de Paix et de toute l’Attention qui lui permettra de se réaliser.
Avec la résurrection, c’est l’Espérance qui doit résonner en chacun de nous. Que La Vie soit plus forte que la Mort. Reprenons ici un extrait du livre de Christian Bobin « Ressusciter » : « Ce n’est pas sa beauté, sa force et son esprit que j’aime chez une personne, mais l’intelligence du lien qu’elle a su nouer avec la vie. »
Nous vous souhaitons à vous toutes et vous tous la plus belle Nuit Pascale. Soyons en union de Prière pour tous les Êtres qui vont recevoir le Baptême et rejoindre la grande famille des Chrétiens Catholiques : « Sur le chemin du Silence de Dieu, silence de l’Homme. »
La difficulté vient souvent que l’on manque la première marche, celle qui consiste à reconnaître comment Lui déjà nous aime, tels que nous sommes. À penser que sa tendresse supposerait de notre part des conditions, des preuves de bonne volonté ou je ne sais quoi, nous risquons fort de nous épuiser en gesticulations coûteuses et vaines, reculant ainsi toujours ce qui est décisif : se laisser aimer par lui, simplement parce que c’est nous et parce que c’est Lui.
C’est pourquoi je suggère parfois de prendre quelques minutes chaque jour uniquement pour cela : pour se laisser aimer par Dieu, sans rien lui dire, sans rien se dire non plus, bref, sans rien dire du tout ni rien faire, comme on se laisse dorer au soleil sur la plage. Celui qui ose s’exposer ainsi pourrait s’en trouver profondément renouvelé : car il permet alors à Dieu de le rejoindre en ses fibres les plus profondes, en ses entrailles, se révélant ainsi, au fil des jours, fils ou fille de sa tendresse.
Extrait d’un texte d’Etienne Grieu, jésuite
Le Bol de Riz est une action qui rappelle que, dans le monde, tous les enfants ne mangent pas à leur faim. Bien que ce soit un droit fondamental, trop d’entre eux en sont hélas privés.
Le riz est un aliment universel. On en mange partout dans le monde, surtout les pays pauvres où c’est la nourriture de base. Pour ceux qui participent à cette opération, manger du riz est une manière de se rapprocher symboliquement de l’autre, d’être solidaire. C’est prendre conscience que, pour de nombreux enfants, ce bol de riz est trop souvent la seule nourriture quotidienne.
Le Bol de Riz est là pour rappeler tout cela, c’est un petit renoncement à son confort habituel, un temps privilégié où l’on vit et où l’on partage, certes très symboliquement, la même vie.
Triduum Pascal
Mot latin signifiant « un espace de trois jours », le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi Saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique.
De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.
Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du Lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie.
Dans la liturgie du Vendredi Saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie.
Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus.
Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui.
Pour ce mois d’avril et vous accompagner vers Pâques :
Un moment de TENDRESSE : Prenez le temps d’une pause pour réécouter ce merveilleux acteur-chanteur Bourvil :
La Tendresse
Paroliers : Hubert Giraud / Noel Roux
« On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas.
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l’histoire
Et s’en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n’en est pas question
Non, non, non, non
Il n’en est pas question.
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment.
Le travail est nécessaire
Mais s’il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien… on s’y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long.
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L’amour ne serait rien
Non, non, non, non
L’amour ne serait rien.
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n’est plus qu’un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D’un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n’irait pas plus loin.
Un enfant vous embrasse
Bourvil, La Tendresse, paroliers : Hubert Giraud / Noel Roux
Parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l’amour
Règne l’amour
Jusqu’à la fin des jours »
« Il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous, assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir« .
Ce livre est né du désir de Robert Eymeri de rencontrer Armelle Six et de consacrer un livre à son enseignement. Ici, nul besoin de connaissances, nul besoin d′être familier de la littérature spirituelle ou sympathisant d′une tradition en particulier, Armelle Six n′adapte rien, n′importe rien, ne transpose rien. Elle affirme, dans une grande simplicité, la réalité de cette expérience radicale qu′est l′union à la Source, l′union au divin. Et elle nous invite à faire de même, à nous reconnecter avec nous-même, à choisir l′être et la grandeur plutôt que la petitesse et nos conditionnements. Son propos est fulgurant parce que d′une honnêteté absolue, d′un engagement total. Il nous permet ainsi de comprendre en quoi consistent nos compromis, nos stratégies, nos mensonges. Chez elle, la liberté est souveraine. Et cette liberté réveille la nôtre. Car il n′est pas question de croire mais de mettre en pratique, et surtout d′oser la vie.
Prix des librairies ALEF mieux-être et spiritualités 2017
Dominique Béranger, Chef d’établissement coordinateur
Fabienne Bournier, Chef d’établissement de l’Ecole