Bonjour à toutes et à tous,
Pour ce nouvel édito, partageons l’extrait du livre de Guy Gilbert – Prêtre-éducateur, celui qui proclame que « la rue est son église » :
« Mille conseils d’un vieux hibou pour réussir sa vie » aux éditions Philippe Rey.
« Quand on est trop seul, quand la solitude devient un poids insupportable, je recommande de se mettre en mouvement, de chercher des pistes pour à la fois aller mieux soi-même, et aider les autres à aller mieux. Mais quels autres, me direz-vous, si vous êtes seul ? Sachez que tout près de vous il y a de nombreuses personnes qui ont besoin de votre attention, de vos soins peut-être, d’un coup de pouce de votre part. Parfois il suffit de pas grand-chose pour transformer la vie d’un être, pour nouer des liens avec lui, simples et occasionnels au départ, et qui souvent deviennent des liens d’amitié.
Oser d’abord être soi-même. C’est au bénéfice de nos dons que nous devons travailler avant tout, puis il faut se mettre au service de son corps, tous les jours, l’entretenir à tous les âges. S’occuper de son cœur aussi. Il faut lire, se cultiver, cultiver son âme par la prière, par le silence…penser un peu à sa vie. C’est un grand service à se rendre. Et à rendre aux autres.
Être un éveilleur,
Certains ont l’art de vous faire grandir. Toi aussi, tu peux être un éveilleur pour les autres : un(e) voisin(e), un jeune en difficulté scolaire ou sociale, une personne âgée de ton quartier qui attend un peu de lumière dans sa fin de vie, un étranger qui vient d’arriver et qui est complétement perdu…
Ces personnes t’apporteront beaucoup. Mes loubards m’ont poussé à me dépasser. Comme c’est merveilleux de trouver sur la route des gens qui vous éveillent.
Faire confiance à l’autre, lui faire découvrir le sens de ses projets, partager le succès avec lui… c’est lui rendre service. Bien lui faire comprendre qu’on ne fait rien sans les autres.
L’éveilleur se remet en cause, il s’ancre dans l’action et il sait prendre des risques. Un être ne peut vraiment se construire que s’il sent qu’il existe pour un autre. C’est une grande joie de se sentir utile. »
Guy Gilbert, Mille conseils d’un vieux hibou pour réussir sa vie, pages 69 et 70
La Pentecôte (du grec ancien πεντηκοστὴ ἡμέρα / pentêkostề hêméra, « cinquantième jour ») est une fête chrétienne qui célèbre l’effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de Pâques sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze Apôtres. Cet épisode est relaté dans les Actes des Apôtres.
Cette fête, qui clôt le temps pascal et dont la célébration est attestée localement à partir du ive siècle, puise son origine dans la fête juive de Chavouot, prescrite dans les livres de l’Exode et des Nombres.
La Pentecôte se célèbre le septième dimanche après le dimanche de Pâques, à une date mobile calculée par le Comput. Elle tombe toujours un dimanche entre le 10 mai et le 13 juin. Elle se poursuit le lendemain, dans certains pays, par un lundi férié ou chômé, dit « lundi de Pentecôte ».
Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière ! Comme une tenture, tu déploies les cieux,
tu élèves dans leurs eaux tes demeures ; des nuées, tu te fais un char, tu t’avances sur les ailes du vent ;
tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs, les flammes des éclairs.
Tu as donné son assise à la terre : qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l’as vêtue de l’abîme des mers : les eaux couvraient même les montagnes ;
à ta menace, elles prennent la fuite, effrayées par le tonnerre de ta voix.
Elles passent les montagnes, se ruent dans les vallées vers le lieu que tu leur as préparé.
Tu leur imposes la limite à ne pas franchir : qu’elles ne reviennent jamais couvrir la terre.
Dans les ravins tu fais jaillir des sources et l’eau chemine aux creux des montagnes ;
lle abreuve les bêtes des champs : l’âne sauvage y calme sa soif ;
les oiseaux séjournent près d’elle : dans le feuillage on entend leurs cris.
De tes demeures tu abreuves les montagnes, et la terre se rassasie du fruit de tes oeuvres ;
tu fais pousser les prairies pour les troupeaux, et les champs pour l’homme qui travaille. De la terre il tire son pain :
le vin qui réjouit le coeur de l’homme, l’huile qui adoucit son visage, et le pain qui fortifie le coeur de l’homme.
Les arbres du Seigneur se rassasient, les cèdres qu’il a plantés au Liban ;
c’est là que vient nicher le passereau, et la cigogne a sa maison dans les cyprès ;
aux chamois, les hautes montagnes, aux marmottes, l’abri des rochers.
Tu fis la lune qui marque les temps et le soleil qui connaît l’heure de son coucher.
Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient : les animaux dans la forêt s’éveillent ;
le lionceau rugit vers sa proie, il réclame à Dieu sa nourriture.
Quand paraît le soleil, ils se retirent : chacun gagne son repaire.
L’homme sort pour son ouvrage, pour son travail, jusqu’au soir.
Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur ! + Tout cela, ta sagesse l’a fait ; * la terre s’emplit de tes biens.
Voici l’immensité de la mer, son grouillement innombrable d’animaux grands et petits,
ses bateaux qui voyagent, et Léviathan que tu fis pour qu’il serve à tes jeux.
Tous, ils comptent sur toi pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
Tu donnes : eux, ils ramassent ; tu ouvres la main : ils sont comblés.
Tu caches ton visage : ils s’épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre.
Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses oeuvres !
Il regarde la terre : elle tremble ; il touche les montagnes : elles brûlent.
Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ; je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur.
Que les pécheurs disparaissent de la terre ! Que les impies n’existent plus ! Bénis le Seigneur, ô mon âme !
Pour ce mois de juin et vous accompagner en temps de Pentecôte,
« Mille conseils d’un vieux hibou pour réussir sa vie »
Les précieux conseils d’un compagnon de route, bilan d’une vie passée au service des autres.
Au long de mes cinquante-six ans de sacerdoce, j’en ai vu passer des sourires et des pleurs, des doutes et des affirmations, des appels à l’aide et des chants de joie !
J’ai croisé le chemin de nombreux blessés de la vie : des jeunes abandonnés à eux-mêmes, des vieux isolés, des malades, des couples fragiles. Et je n’oublie pas que, dans chacun de leurs regards, j’ai puisé de la force et de l’amour. Ce livre, je l’ai pensé pour toi qui cherches à réussir ta vie, je l’ai voulu complet et riche de conseils, pour qu’à chaque instant tu puisses bénéficier de l’expérience du vieux hibou que je suis. Pas un jour sans qu’on me demande quoi faire dans des situations variées. À ces frères et sœurs en recherche, j’explique comment faire face, pardonner, vivre sa foi, aider quelqu’un dans le besoin, agir en solidarité… Chacun mérite ton attention, y compris – et surtout – toi-même ! Apprends à t’aimer, et alors tu trouveras la bonté et la douceur. Ouvre-toi aux merveilles de la nature, aux mystères de l’au-delà ; apprends le langage de tes mômes et savoure le temps présent. Que mes mots t’aident à te trouver, et qu’ils te soient messages d’espoir, de tolérance, de partage et d’amour.
Guy Gilbert
Nous vous souhaitons une belle Fête de Pentecôte.
Bonne Fête à tous les papas…
Dominique Béranger, Chef d’établissement coordinateur
Fabienne Bournier, Chef d’établissement de l’Ecole