Bonjour à toutes et à tous,
Nous voici arrivé au terme de l’année scolaire 2021-2022. Nous sommes heureux de partager avec vous les excellents résultats obtenus par nos collégiennes, collégiens, lycéennes, lycéens.
avec 86 collégiennes et collégiens présentés :
mentions
« Très bien »
soit 24,4%
mentions
« Bien »
soit 33,7%
mentions
« Assez Bien »
soit 24,4%
Admis
soit 16,3%
Refus
soit 1,2%
Soit un total de 82,5% de mentions
mentions
« Très bien »
avec félicitations du jury
soit 1,6%
mentions
« Très Bien »
soit 21,9%
mentions
« Bien »
soit 15,6%
mentions
« Assez Bien »
soit 37,5%
Admis
soit 23,4%
Soit un total de 76,6% de mentions.
Tout cela est possible par l’engagement de toute une Institution au service des jeunes et des familles qui sont de plus en plus nombreuses à nous rejoindre. Nous atteindrons à la rentrée un effectif global de 860 élèves de la maternelle au lycée général.
Réjouissons–nous de toute cette joie partagée dans la réussite de nos élèves et une pensée aux bacheliers qui vont maintenant poursuivre leur chemin vers ce qui les porte, les passionne et qui fera d’eux des êtres émerveillés.
L’émerveillement est un état de surprise, d’étonnement. Il s’agit chaque jour d’être dans l’admiration de ce qui est parfois là tout simplement. Par exemple, partager un moment avec la nature et s’émerveiller devant sa splendeur, sa générosité, sa façon de s’épanouir. Ou s’émerveiller devant les premiers pas d’un enfant tout comme « ce petit enfant, d’un an à peine. Il doit savoir marcher depuis peu, car il s’approche difficilement. Comme un funambule sur son fil, il marche les bras tendus en l’air à la recherche d’appuis invisibles pour maintenir son équilibre précaire. Il vient, ce petit, et ses yeux, ses cheveux, ses oreilles ne sont que sourire…Il vient vers moi pour jouer comme moi. Il est celui « qui ne sait pas ». Il ne sait pas ce que je suis, que je suis en plein concert, il n’est que bienveillance. Je ne peux que m’incliner devant cette pure présence. Je le laisse venir et lui ouvre la partition vierge de l’instant, en intégrant sa future musique que joyeusement j’imagine déjà. Je n’ai qu’un désir : partager avec lui sa grâce qui vient. Avant même que ses parents n’interviennent, tout en jouant d’une main, je l’attrape doucement de l’autre et l’installe sur mes cuisses. Le public est médusé, incrédule. Face au bébé, un clavier immense, souvent effrayant pour les adultes novices en musique. Mais pour lui, rien de terrible, il ne voit pas un grand clavier, il ne s’y intéresse même pas, il ne voit que son doigt et deux ou trois touches blanches et noires tout au plus. Il n’imagine rien, il n’est qu’un sourire en face d’une autre sourire : la vie. Il est là, pleinement. Ce qui sepasse me régale. A cet instant, même l’océan oublie ses vagues. A cet instant, tout écoute. Le bébé lève sa main, tend un doigt et lance sa première note au ciel… Elle n’est que lumière… »
Extrait du livre de Marc Vella : « Eloge de la fausse note » éditions Le jour, page 85-86.
Pour l’année scolaire 2022-2023, nous avons choisi avec Mme Bournier, directrice du 1er degré comme projet fédérateur :
« Saint Exupéry : un petit prince parmi les hommes. Une invitation à découvrir le monde. »
Voilà de quoi s’émerveiller tout comme le Petit Prince et ses différentes rencontres ou embarquons avec Saint Exupéry pour voyager et être émerveillé.
S’EMERVEILLER : éprouver un sentiment d’admiration pour quelque chose, quelqu’un.
Les vacances et la période estivale sont maintenant là ; les derniers examens scolaires se terminent pour nos jeunes ; les cahiers et les trousses sont relégués au placard pour deux mois.
Alors que l’actualité résonne encore de conflits et de catastrophes, pourquoi ne pas mettre à profit ce temps de pause pour « entrer dans l’émerveillement » ?
S’émerveiller, c’est contempler la réalité, c’est aussi savoir s’étonner, regarder les choses et les personnes avec un regard toujours neuf !
Une qualité de l’enfance que nous pouvons vite perdre…
« Quand on ferme les yeux qui savent, un regard s’ouvre d’une profondeur tout à fait autre. » nous dit Marie-Laure Choplin, auteur et formatrice qui nous aide à débusquer la grandeur des petites choses à travers des sessions « Entrer dans l’émerveillement ».
C’est sûrement vrai, car comme nous le dit un célèbre « Petit Prince » : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
Voir autrement qu’avec les yeux et s’émerveiller : beau défi pour cet été !
Loué sois-tu mon Seigneur,
Avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil,
Par qui tu nous donnes le jour,
La lumière :
Il est beau, rayonnant
D’une grande splendeur,
Et de toi, le Très Haut,
Il nous offre le symbole.Loué sois-tu, mon Seigneur,
Pour sœur Lune et les étoiles :
Dans le ciel tu les as formées,
Claires, précieuses et belles.Loué sois-tu, mon Seigneur,
Pour frère Vent,
Et pour l’air et pour les nuages,
Pour l’azur calme et tous les temps :
Grâce à eux tu maintiens en vie
Toutes les créatures.Loué sois-tu, mon Seigneur,
Pour sœur Eau
Qui est très utile et très humble
Précieuse et chaste.Loué sois-tu, mon Seigneur,
Pour frère Feu
Par qui tu éclaires la nuit :il est beau et joyeux,
Indomptable et fort.Loué sois-tu, mon Seigneur,
Pour sœur notre mère la Terre,
Qui nous porte et nous nourrit,
Qui produit la diversité des fruits,
Avec les fleurs diaprées et les herbes.Loué sois-tu, mon Seigneur,
Pour ceux qui pardonnent
Par amour pour toi :
Qui supportent épreuves
Et maladies :
Heureux s’ils conservent la paix,
Car par toi, le Très-Haut,
Ils seront couronnés.Loué sois-tu, mon Seigneur,
Cantique des Créatures de Saint François d’Assise
Pour notre sœur la Mort corporelle,
À qui nul homme vivant ne peut
Échapper.
Pour ces deux mois de juillet et d’août voici quelques propositions :
La grâce n’est pas réservée à Mozart : chacun peut y aspirer, pour peu qu’il croit en lui-même et en sa propre musique intérieure.
Véritable hymne à l’amour, ce livre nous engage à voir au-delà des chemins tout tracés. Échecs, comportements négatifs et destructeurs, frustrations quotidiennes, insatisfactions, déprimes, incapacité à aimer et à être aimé : toutes ces fausses notes de la vie sont autant d’occasions d’apprendre, d’avancer, de grandir et de se renouveler.
Dans cet ouvrage, Marc Vella nous ouvre à la poésie du monde, au côté subtil de la vie, et nous invite à faire de notre existence une merveilleuse symphonie au bord du silence.
» Le livre de Marc Vella nous invite à nous écarter des idées toutes faites, du chemin tout tracé qu’on veut nous imposer, du conforme, du conventionnel. Et surtout, il nous invite à réapprendre à regarder l’autre avec intérêt, tolérance et compassion. «
Pierre Richard.
Buenos Aires, septembre 1930. Antoine de Saint-Exupéry, chef d’exploitation de l’Aéropostal Argentina, fait la connaissance de Consuelo Suncín Sandoval, la jeune veuve salvadorienne de l’écrivain Enrique Gómez Carrillo. Après quelques semaines de vie commune en Argentine, ils choisissent de se marier en France auprès de la famille de l’aviateur. Mais la vie conjugale du couple sera un parcours bien chaotique, malgré tout ce qui les réunit – et en premier lieu leur imaginaire commun, peuplé d’étoiles, de petits animaux et de toutes sortes de trésors. L’aventureux « Tonio » attend de son épouse une attention et un réconfort de tous les instants que le tempérament de celle-ci, éprise de liberté et douée d’une irréductible fantaisie, ne peut lui apporter continûment. Mais Antoine et Consuelo ne se délieront jamais de leur alliance, pourtant soumise à des polarités contradictoires. Sacrée à leurs yeux, elle les réunira dans les moments les plus difficiles, jusqu’à New York où l’écrivain se trouve exilé entre 1941 et 1943. Et la promesse réciproque d’un amour inconditionnel leur permettra de supporter, non sans souffrance, l’éloignement et l’inquiétude, lorsque l’engagement militaire de l’écrivain les rendra inévitables – jusqu’à la fin tragique de juillet 1944.Ces années sont aussi celles de l’écriture du Petit Prince – une fable qui illumine, en leur donnant son sens le plus profond, ces lettres souvent déchirantes d’émotion, où alternent la grâce et le désarroi, la défiance et la lumière. Un jeune prince voyageur, une rose et son globe : nous y sommes ! « Il était une fois un enfant qui avait découvert un trésor », écrit Antoine de Saint-Exupéry dans sa première lettre à Consuelo. « Mais ce trésor était trop beau pour un enfant dont les yeux ne savaient pas bien le comprendre ni les bras le contenir. Alors l’enfant devint mélancolique. « Ouvrage publié avec le soutien de la Fondation d’entreprise La Poste.
UN TRES BEL ETE. PRENEZ BIEN SOIN DE VOUS.
EMERVEILLEZ-VOUS ! …EMERVEILLONS-NOUS ! …
Dominique Béranger, Chef d’établissement coordinateur
Fabienne Bournier, Chef d’établissement de l’Ecole